Thomas Hampson et Wolfram Rieger | Club musical de Québec
Chant et piano
Palais Montcalm, salle Raoul-Jobin
Les récitals du baryton américain Thomas Hampson offerts à Québec en 1994 et en 1995 sont assurément gravés dans la mémoire des plus fidèles mélomanes du Club musical. Nous célébrons le retour de cet incontournable interprète, devenu depuis un pilier de la scène lyrique internationale, et tout aussi investi tant du côté du lied que de celui de la mélodie. À ses côtés, nous accueillons pour une première fois le pianiste allemand Wolfram Rieger, figure de proue de l’enseignement et de la grande tradition de ce répertoire.
Entracte pour les 6 à 16 ans offert par le MNBAQ
En abonnement, prix approximatif par concert : 37$ à 64$, moins de 30 ans 15$*
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Thomas Hampson, baryton
Wolfram Rieger, piano
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Le baryton américain Thomas Hampson, après ses débuts dans son pays en 1986 au Town Hall puis au Metropolitan Opera, s’est rapidement imposé comme l’un des barytons lyriques les plus importants de notre époque. Il a reçu au long de sa carrière plusieurs nominations et prix : Grammy Awards, prix Edison, Grand Prix du Disque. De plus, l’Université de Heidelberg et la Royal Academy of Music (Londres) lui ont attribué des postes honoraires, et plusieurs établissements d’enseignement lui ont décerné des doctorats honorifiques, ce à quoi s’ajoutent les titres de Kammersänger du Wiener Staatsoper, de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres et de Living Legend de la Library of Congress. Il s’est produit dans quelque 80 rôles d’opéras de compositeurs du canon comme Mozart, Rossini, Verdi et Wagner, mais aussi dans les rôles-titres d’importants opéras du XXe siècle comme Doktor Faust de Busoni, Mathis der Maler de Hindemith, Billy Budd de Britten, Król Roger de Szymanowski et Der Prinz von Homburg de Hans Werner Henze. Il a aussi tenu le rôle-titre dans Hadrian de Rufus Wainwright en 2018. Son premier album solo, paru en 1990, était consacré au cycle Des Knaben Wunderhorn de Mahler, compositeur dont il est devenu un interprète réputé. Sa discographie se compose aujourd’hui de quelque 170 disques. Parmi ses titres récents, notons un enregistrement de Belshazzar’s Feast de William Walton avec Sir Simon Rattle, un disque consacré aux mélodies avec orchestre de Liszt avec la soprano Sunhae Im et un autre avec les Walt Whitman Songs de Kurt Weill sous la direction de Dennis Russell Davies.
Le pianiste allemand Wolfram Rieger a étudié à la Hochschule für Musik de Munich avec deux pianistes collaborateurs très connus, Erik Werba et Helmut Deutsch. Il a aussi assisté à des cours de maître de trois des plus grands chanteurs allemands du siècle dernier : Elisabeth Schwarzkopf, Hans Hotter et Dietrich Fischer-Dieskau. Parmi les artistes avec qui il s’est produit, on retrouve Brigitte Fassbaender, Anja Harteros, Thomas Quatshoff, Peter Schreier et Thomas Hampson. Il enseigne depuis 1998 à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » (Berlin). L’Internationale Hugo-Wolf-Akademie (Stuttgart) a reconnu son excellence en 2017 en lui remettant sa médaille. On retrouve son nom sur plusieurs disques, dont un, avec Thomas Hampson, est consacré à des lieder de Richard Strauss (Notturno, 2014).
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Liberté
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| I. | |
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Gustav MAHLER (1860-1911), « Lied des Verfolgten im Turm » [Chant du persécuté dans la tour], tiré de Des Knaben Wunderhorn [Le cor enchanté de l’enfant] (1898) |
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Alexander ZEMLINSKY (1871-1942), « Mit Trommeln und Pfeifen » [Avec tambours et sifflets], tiré des Quatre mélodies, op. 8 (1901) |
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Gustav MAHLER, « Revelge » [Appel d’éveil], tiré de Des Knaben Wunderhorn (1899) |
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Paul HINDEMITH (1895-1963), « O, nun heb du an, dort in deinem Moor » [Ô toi, maintenant, soulève-toi, là, dans ta lande], no 2 des Trois hymnes de Walt Whitman, op. 14 (1919) |
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Charles IVES (1874-1954), « Tom Sails Away », no 2 des Three Songs of War (1917) |
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| II. | |
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Antonín DVOŘÁK (1841-1904), Zigeunermelodien [Mélodies tziganes], op. 55 (1880) |
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| III. | |
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Jennifer HIGDON (née en 1962), Civil Words (2015) — Composé pour Thomas Hampson à l’occasion du 150e anniversaire de la Guerre de Sécession |
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IV. Dans les mots de Langston Hughes et de Walt Whitman
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Henry (Harry) T. BURLEIGH (1866-1949), Ethiopia Saluting the Colors (1916) |
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Margaret BONDS (1913-1972), The Negro Speaks of Rivers (1942) |
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Jean BERGER (1909-2002), Lonely People, tiré des Four Songs (1951) |
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Leonard BERNSTEIN (1918-1990), To What You Said, no 4 de Songfest : A Cycle of American Poems for Six Singers and Orchestra (1977) |
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| Durée totale excluant l'entracte : | à venir |
Programme sujet à changement
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