Simon Keenlyside, baryton, et Malcolm Martineau, piano, en concert au Club musical de Québec cmq diapos 2018 19 6c

Simon Keenlyside et Malcolm Martineau

Palais Montcalm, salle Raoul-Jobin

Mardi 27 novembre à 20 h
Prélude au concert à 19 h, avec le musicologue Benjamin René
 

On ne ressort pas indemne d’un concert de Simon Keenlyside. Se distinguant par son intense présence scénique et sa voix chaude et veloutée, le baryton britannique a tout simplement conquis la planète opéra depuis ses débuts à Hambourg en 1986. Pour sa venue à Québec, il sera accompagné par son fidèle complice, le légendaire Malcolm Martineau. Un récital d’exception signé Club musical.

 
Cours de maître en chant avec Simon Keenlyside : mercredi 28 novembre de 10 h à 13 h, à la salle d'Youville du Palais Montcalm. Entrée libre, bienvenue!
Offert en partenariat avec la Ville de Québec, en collaboration avec le Conservatoire de musique de Québec et la Faculté de musique de l'Université Laval.
 

Écoutez ici Simon Keenlyside en entrevue avec Sylvia L'Écuyer de Place à l'Opéra, en vue de sa visite à Québec et Vancouver. 

 

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Photos : Uwe Arens, KK Dundas

 

Le baryton anglais Simon Keenlyside a chanté pendant son enfance, comme chorister, dans le chœur du réputé St John’s College de Cambridge sous la direction du chef George Guest, puis comme choral scholar. S’il a étudié la zoologie à Cambridge, c’est au Royal Northern College of Music de Manchester qu’il s’est consacré au chant avec le baryton John Cameron. Il a fait ses débuts professionnels à Hambourg en 1988 et a ensuite chanté avec le Scottish Opera jusqu’en 1994. Glyndebourne a suivi en 1993, et le Metropolitan Opera en 1996. Il a créé le rôle de Prospero dans The Tempest de Thomas Adès en 2004 et celui de Winston Smith dans 1984 du chef d’orchestre Lorin Maazel. Celui qui a obtenu le titre convoité de Kammersänger du gouvernement autrichien en 2017 est aussi connu pour son interprétation de deux rôles de Pelléas et Mélisande de Debussy, d’abord le rôle-titre, puis celui de Golaud. Son excellence a été soulignée non seulement par l’Ordre de l’Empire britannique (2003) et, plus récemment, la distinction de chevalier (2018), mais par de nombreux prix comme le Laurence Olivier Award (2006) pour son activité dans le domaine de l’opéra et, au titre de meilleur chanteur de l’année, par le ECHO Klassik (2007) et la revue Musical America (2011). On retrouve son nom dans plusieurs enregistrements parus sous étiquette Hyperion; en plus de participations à des œuvres pour solistes, chœur et orchestre, Sir Simon a collaboré aux intégrales des lieder de Schubert et de Schumann du pianiste Graham Johnson.

Sans conteste l’un des plus réputés accompagnateurs, le pianiste écossais Malcolm Martineau s’est produit avec un nombre impressionnant des plus grands noms du chant, comme Sir Thomas Allen, Dame Janet Baker, Susan Graham, Thomas Hampson, Anna Netrebko, Anne Sofie von Otter et Bryn Terfel. Sa discographie comprend quelque 70 disques parus depuis 1996; le tout premier était un enregistrement de lieder de Strauss avec Simon Keenlyside, avec qui il a aussi collaboré pour des disques consacrés à Schubert ainsi qu’à Brahms et Schumann. On retrouve aussi des intégrales consacrées à Beethoven, à Fauré et à Poulenc. Malcolm Martineau s’est vu octroyer en 2016 l’Ordre de l’Empire britannique pour services rendu à la musique et aux jeunes chanteurs.

  Durée approximative
Johannes BRAHMS
Nachtigallen schwingen lustig [Les rossignols agitent joyeusement (leurs ailes)] op. 6, n6
Verzagen [Abattement], op. 72, n4
Über die Heide [À travers la lande], op. 86, n4
O kühler Wald [Ô fraîche forêt], op. 72, n3
Nachtwandler [Le somnambule], op. 86, n3
Es schauen die Blumen alle [Les fleurs regardent toutes], op. 96, n3
15 min.
Francis POULENC
« Paganini », tiré des Métamorphoses, FP 121 (n3)
Quatre poèmes de Guillaume Apollinaire, FP 58
« Pavane », tirée de la Suite française d’après Claude Gervaise, FP 80b - piano solo
9 min.
Maurice RAVEL, Histoires naturelles
17 min.

Entracte
 
 
Francis POULENC, Le travail du peintre : Sept mélodies sur des poèmes de Paul Éluard, FP 161
12 min.
Franz SCHUBERT
« Liebesbotschaft » [Message d’amour], tirée du Schwanengesang [Le chant du cygne], D. 957, no 1
Alinde [Alinda], D. 904
Ständchen [Sérénade], D. 889 (« Horch, horch! Die Lerch » [Écoute, écoute! L’alouette (chante)])
An die Leier [À la lyre], D. 737
Nachtstück [Nocturne], D. 672
An den Mond in einer Herbstnacht [À la lune, par une nuit d’automne], D. 614
Herbstlied [Chant d’automne], D. 502
« Abschied » [Adieu], tiré du Schwanengesang, D. 957, no 7
33 min.

 

Consultez les notes de programme en téléchargeant la revue Le Club - automne 2018.

Programme sujet à changement

 


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